☽ Menneskelig Pseudo : DianaJess
Avatar : Chris Evans
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Date d'inscription : 05/03/2021
Gif : Surnom : Cole
Date de naissance : 02 février 1991
Métier : Avocat
Logement : Un modeste appartement à Central Northwich
Préférence : Homosexuel
Love life : Célibataire
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Colin Graham La culpabilité ne trouble le sommeil que de ceux qui ont un cœur – Franck Ntasamara What about you ? Nom : Graham Prénom(s) : Colin Âge : 30 ans Date et lieu de naissance : 02 février 1991 - Northwich Origine & Nationalité : Ecossaise, Ecosse Orientation & genre : Homosexuel, homme Situation amoureuse : Célibataire Métier/étude : Avocat à son compte, il tente de sauver la veuve et l’orphelin
Groupe : Without a song Type : Menneskelig.
Que pense-t-il des fantômes ? : Pendant sa jeunesse, même s’il savait qu’il existait, il ne pensait pas spécialement avoir à faire à eux un jour. Et puis il y a eu l’accident, et Micky. Depuis, Colin a côtoyé les fantômes de très près. Il n’a rien contre eux, au contraire, il pense que la plupart des fantômes restent parce qu’ils sont victimes d’une forme d’injustice. Il est totalement pour leur accorder les mêmes droits qu’aux vivants.
Avatar : Chris Evans Crédits : Ichi pour l’avatar et astrographics pour les icons Describe yourself Avant l’accident, Colin était un adolescent fêtard et toujours prêt à plaisanter, même s’il suivait beaucoup plus les autres qu’il n’aurait dû. L’accident de Micky et sa propre culpabilité l’ont aidé à grandir et à trouver sa voix. Bien plus calme désormais, plus déterminer à afficher ses convictions aussi, il fait tout pour aider son prochain. Il a désormais l’injustice en horreur et ne se défait pas de son sentiment de culpabilité. Biographie T’aurais pu être quelqu’un de normal. T’aurai même dû être quelqu’un de normal, avoir une vie on ne peut plus banale. Tout avait si bien commencé. Une naissance dans une famille aisée, des parents aimants et attentifs bien qu’assez pris par leurs travails, une petite sœur qui arrive trois ans après toi et dont t’as toujours pris soin. Sans être un génie, t’as des facilités à l’école, tu survoles un peu les cours, du coup, et tu préfères t’amuser. Et puis en plus, t’es gentil comme tout, alors t’as toujours pleins de copains qui t’entourent, quelques-uns plus proches que les autres. Tes parents ont choisi de te mettre à l’école publique, même s’ils auraient eu les moyens de te mettre dans le privé ; ils voulaient que tu côtoies des enfants de tout horizon. Et toi, tu ne vois pas la différence, ce qui compte, avant tes dix ans, c’est plus celui qui courre le plus vite derrière le ballon.
Mais tu grandis, forcément. Tu grandis et, bêtement, tu comprends que tu ne peux pas forcément plaire à tout le monde. Et t’as envie de plaire, toi, vraiment. Au plus grand nombre. Alors tu commences à faire un peu comme les autres. Tu commences à t’éloigner de certains amis que tu connais pourtant depuis si longtemps. Tu commences à laisser marginaliser ceux qui hier encore jouaient presque tous les jours avec toi. Et puis tu apprends à rire à leurs dépends. Enfin, leurs… Ils ne sont pas si nombreux. Et très vite, il a une cible favorite : Micky. Micky, c’est celui avec qui tu as grandi. Vous vous connaissez depuis votre entrée en école maternelle, vous avez fait tout votre cycle primaire ensemble. Micky, c’est celui qui était de tous tes anniversaires, de toutes les occasions. Qui est venu dormir à la maison, même, quelques fois, que tes parents connaissaient comme étant ton meilleur ami.
Mais Micky, il ne vient pas du même monde que toi et tes nouveaux amis. Micky, il n’a pas les dernières chaussures à la mode, il ne peut pas venir à toutes les sorties. Et ça, toi, tu t’en fichais, au fond. Mais les autres, ils en riaient, eux. Alors t’as voulu faire comme eux. Et t’as fini par rire aussi. Par faire des blagues, à ses dépends, souvent. Mais c’est juste pour s’amuser, n’est-ce pas ?
Ca aurait pu s’arrêter là. Fin du lycée, clap final, les lumières s’éteignent, merci, bonsoir, chacun suit sa route et vous auriez pu ne plus jamais vous croiser. Sauf qu’il y a la blague de trop. Celle de la soirée de fin de lycée, justement. Celle où tu es de nouveau prévenant, avenant avec Micky, sans te moquer spécialement de lui, cette fois. Celle où tu passes tout ton temps avec lui, lors de cette soirée, à tenter de savoir un peu ce qu’il devient, ce qu’il va faire, maintenant, toutes ces petites choses qui font sa vie. Celle où tu passes en vérité ton temps à rajouter discrètement de l’alcool à ses boissons, parce que c’est amusant de le voir rire un peu pour rien, plus incertain. Tu ne le fais pas assez pour le rendre malade. Mais juste assez pour qu’il ne rentre jamais chez lui.
Ca, tu ne l’apprendras que plus tard. Que le lendemain, en réalité, parce que tu as fini par être appelé par l’un de tes nouveaux amis et que tu as abandonné Micky. Tu ne savais pas qu’il allait prendre sa voiture, tu ne savais pas qu’il devait rentrer seul. Tu ne savais pas qu’il allait avoir un accident qui allait lui coûter la vie.
On t’a interrogé, plusieurs fois, parce que des gens t’ont vu parlé avec lui ce soir là, parce que tous tes si chers amis t’ont lâché. On t’a interrogé, et toi, t’as pas trop su quoi dire, parce que t’en revenais pas, parce que tu comprenais pas. Ca pouvait pas être ta faute, tu pouvais pas avoir fait ça. Pas à n’importe qui, pas à Micky. Et pourtant. Et pourtant, si. Micky n’est plus là. Et c’est entièrement ta faute.
Oh, tu n’auras pas grand-chose. Une petite tape sur les doigts, un rappel à la loi, du sursis, parce que tes parents ont fait jouer leurs influences, parce qu’il n’y avait pas de preuves concrètes, parce que « Oui, mais quand même, un garçon si brillant, promis à un si grand avenir, on ne peut pas gâcher sa vie pour une simple blague ! » Et visiblement, non, on ne peut pas. Et Micky est mort, et toi, tu peux continuer presque comme si de rien n’était.
Mais ça, ça ne dure qu’un temps. Au début, t’as l’impression d’être surtout soulagé, parce que t’échappes à la prison, parce que tu peux suivre les études que tu veux, ou que ton père veut, dans le droit, pour entrer dans son cabinet d’avocats. Au début, t’as l’impression que tout va bien.
Foutaises. Parce que t’es plus le même, en réalité. Parce que tes amis, qui sont revenus comme par enchantement en voyant que finalement, tu n’avais plus de problème, tu peux plus les supporter. Parce que tes études, celles pour lesquelles t’avais même fini par te mettre à bosser dans le secondaire, t’as juste envie de les arrêter. Parce que tu peux plus voir, plus sentir une seule goutte d’alcool sans penser automatiquement à lui. A Micky. Partout. Tout le temps. Et t’as l’impression de le voir, dans le reflet de ton miroir, quand tu te lèves le matin. Parce que t’as l’impression de l’entendre, dans les brouhahas de la foule, et jusque dans les silences de ta chambre d’étudiant où tu t’enfermes de plus en plus. Et tu sais que tout ça, c’est impossible, parce que tu n’es pas médium. Mais tu sais qu’il est là, c’est certain. Il te le fait bien assez comprendre comme ça.
Tu finis par y arriver, finalement, au bout de tes études, après avoir failli lâcher plusieurs fois. Mais au lieu de prendre la route toute tracée qui s’offrait à toi, tu refuses la place que ton père te propose. Tu ne veux pas défendre des gens parce qu’ils ont de l’argent, parce qu’ils ont des relations, parce qu’ils entretiennent entre eux ce petit monde de privilèges et de façade. Non, toi, ce que tu veux, c’est défendre ce qui n’ont rien, ou pas grand-chose. Lui, ce qu’il veut, c’est tenter de réparer les injustices, même si ça ne fera jamais revenir Micky.
Mais ça, ça ne suffit pas, bien sûr. Ca l’aide à avancer, un peu. Mais Micky est toujours là, dans un coin de sa tête – et dans ce cadre photo qui tombe sur son passage, et dans ce courant d’air glacial qui vient le saisir si violemment. Micky est toujours là, jour après jour. Toujours plus présent. Et tu sais ce que tu dois faire, ce que tu peux faire. Mais il faudra du temps pour te résoudre à sauter le pas.
Sauf qu’au bout d’un moment, tu n’as plus d’excuses. Tu as bien dû te résoudre à prendre le risque de le revoir. Et d’assumer les conséquences de tes actes, face à ta victime. Tu as réussi à rassembler assez d’argent, même si tu n’es souvent payer qu’une misère – voire ne pas payer, parce que certains n’ont juste pas les moyens - pour pouvoir aller voir un médium. Et pour tenter de ramener Micky à la vie.
Mais même ça, tu as réussi à le faire de travers. Le médium que tu es allé voir était presque un charlatan. Assez mauvais en tout cas pour se tromper dans le rituel. Assez mauvais pour ne pas réussir à renvoyer l’âme à temps. Assez mauvais pour se retrouver possédé par un Micky, aujourd’hui coincé dans le corps d’un homme de trente ans. Et le responsable de tout ça, une fois de plus, c’est bien toi.
Pseudo : DianaJess Âge : 34 ans Pays : France Comment nous as-tu trouvé ? : Askip j’étais là depuis le début Racontes ce que tu veux : C’est l’histoire d’un mec… |
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