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Mickey Sorensen
Mickey Sorensen
☽ Sovning Sinn
Pseudo : ichi
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Surnom : Micky ou Soren.
Date de naissance : 30 décembre.
Métier : Aucun pour le moment.
Logement : Petit appartement à Westside.
Préférence : Pansexuel, il y fait pas attention.
Love life : Célibataire, bien que celui qu'il possède est marié.

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# 13.11.21 18:34
I'm sorry
Mickey & Cassandre

« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do.  »
Mickey ne pourrait même pas dire qu’il venait de passer les deux pires jours de sa vie. Parce qu’il a vécu bien pire. C’est bien, ça, le problème. Et quand il a cru vivre une soirée presque bonne, elle s’avérait être la pire de toute. Le jour de sa mort. Elle avait commencé par un peu d’angoisse, à l’appréhension avant un bal de fin d’année puis… Il avait réussi à se rassurer un peu, grâce à ses parents et une de ses sœurs. Ils ont même passé l’après midi à tenter de lui trouver une jolie tenue pour la soirée et manger au restaurant le midi, choses qu’ils ne faisaient que très rarement. Et puis la soirée, la fameuse. Qui avait été particulièrement bien, trop bien, même. Trop beau pour être vrai, c’était exactement ça. Et finalement le crash, le bruit des pneus qui crissent sur le bitume, les tonneaux et la fin. Donc non, hier et aujourd’hui n’était pas les pires. Il aurait préféré. Lui qui ne souhaitait pas revenir à la vie, se retrouva forcé d’y retourner. Un médium pas très doué, si on ne puit dire, qui voulait l’invoquer dans une pierre, l’avait finalement enfermé dans son propre corps. Il ne pouvait pas sortir volontairement et il n’était pas sûre qu’on puisse le faire pour lui.
 
Et il n’avait pas pu faire face à Colin bien longtemps, il avait fini par fuir de là. Ne sachant pas où aller et refusant encore d’entendre Warren qui arrêtait pas de lui crier dessus, il avait fini par dormir dehors sur un banc. Il n’était pas tombé plus bas, faut dire. Et il avait fait froid, cette nuit-là, qu’au final il avait à peine dormi. Et très tôt le matin, il avait fini par attirer l’attention d’un policier qui lui avait demandé la raison de sa présence. Mickey lui avait alors tout expliquer. L’autre avait été plutôt gentil et l’avait amené au poste pour lui donner un café et lui a ensuite donner des adresses, notamment pour se faire enregistrer, chose qu’il devait visiblement faire obligatoirement. Il était alors reparti ensuite une ou deux heures plus tard.  

C’est qu’un peu plus tard, qu’il finit enfin par s’ouvrir à Warren qui s’essoufflait presque à tenter de se faire remarquer. Faut dire que c’était assez perturbant de revenir, entendre une voix encore plus. Ce qui était d’ailleurs, absolument pas normal, surement les symptômes de cette invocation forcée. Et après une conversation, qu’il ne prononçait pas à voix haute tout en marchant pour rejoindre la mairie. Il refusait les solutions de Warren, il pouvait pas juste se pointer comme ça devant sa femme ! La pauvre n’avait pas à l’avoir sur les bras… Mais en même temps, elle devait aussi savoir pour son mari… C’était bien trop compliqué pour l’adolescent. Tout ce qu’il allait devoir faire, c’était encore ses parents qui s’en occupaient avec lui. Il se contentait d’acquiescer et faire ce qu’on lui disait de faire.
 
Et une fois dans la rue… Il se retrouva encore sans rien. Et le café que le policier lui avait offert n’était pas ce qui allait le nourrir. Il n’avait quasiment rien manger depuis deux jours et la faim se faisait sentir. Ca pompait plus ou moins toute son énergie et il n’avait pas d’argent sur lui. Donc il n'eut que d’autre choix que d’écouter le medium cette fois. Il marcha donc quelques heures, redécouvrant sa ville natale d’un autre angle. Il pouvait pour la première fois depuis douze ans, sentir véritablement la brise fraîche sur sa peau, sentir les odeurs de la boulangerie et toucher pour de vrai l’écorce des arbres. Des sensations oubliées qu’il redécouvrait et ça ne put que lui arracher un léger sourire, premier depuis… longtemps. Est-ce qu’il nierait que ca faisait du bien d’être en vie ? oui et non. Parce qu’il avait toujours cette horrible peur de simplement… vivre.
 
Arrivant donc au quartier ouest, il chercha la maison de Cassandre et Warren, qu’il finit par trouver non sans difficulté. Et arrivant devant la porte d’entrée, il mit un temps avant de sonner. Les mains enfoncées dans les poches de son jean, il regardait ses pieds, attendant qu’elle ouvre. Et quand la porte s’ouvrit, il sursautait presque tellement il était anxieux. « Euh… bonjour… » qu’il chuchotait presque, timide à souhait. « Je m’appelle Mickey… C’est Warren qui m’envoie… » qu’il rajoute toujours à voix basse. Osant à peine la regarder. « Je sais que vous devez rien comprendre, mais il a voulu me mettre dans une pierre et ça s’est mal passé… » qu’il tenta d’expliquer, regardant enfin vers elle. « Je suis désolé… » qu’il lui dit alors. Il était vraiment désolé. C’était une nouvelle difficile et il n’avait pas d’autre choix que de lui annoncer. « Il est encore… là… Et il m’a dit de vous dire qu’il est désolé aussi…et qu’il a voulu bien faire… » Il lui fait un sourire gêné et finit par arrêter de parler en rajoutant : « Est-ce que ça vous dérangerait de m’héberger…pour la nuit ? Je ne sais pas où aller d’autre… » Son regard la suppliait presque, il était vraiment perdu. Et le gamin qu’il était ne savait pas du tout gérer ce genre de situation.
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Cassandre Dwayne
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# 20.11.21 21:25
I'm sorry
Mickey & Cassandre

« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do.  »
Le ventre noué par la peur, prise par cette sensation étrange que je tente de chasser en gardant ce sourire de façade alors que je traverse le couloir de l’école tout en croisant mes collègues que je ne souhaite alerter, je tente de faire bonne figure alors que je sais que cet homme que j’aime prend trop de risque en continuant de faire des séances pour aider ces personnes. Une bonne action en soi, prendre contact avec les esprits de défunts pour permettre aux vivants de pouvoir tourner la page, de pouvoir laisser ces esprits reposer en paix et continuer de mener leurs vies… Mais cela m’angoisse… Il le sait, c’est le sujet principal de nos plus grosses disputes… Je n’ai qu’une envie, rentrer chez moi, le retrouver, être rassurée en sachant que tout s’est bien passé, une fois de plus et me retrouver dans ses bras, comme cela se fait à chaque fois. Je sais que cela se termine toujours bien, pourtant, je ne peux m’empêcher d’avoir cette peur.  
Je regarde un à un, ces petits bouts rentrer dans la salle de classe pour une joyeuse après midi créative. Peinture avec les mains, muni d’un tablier intégrale les recouvrant entièrement, quel enfant n’aime pas en mettre partout ! J’arrive presque à oublier ce nœud dans mon ventre alors que je me prête moi aussi au jeu avec mes enfants. À les regarder faire leurs plus belles peintures pour que chacun puisse en faire cadeau à leurs parents et que ce chef d’oeuvre puisse être exposé sur le frigo, je me souviens que moi aussi, j’aimais cela lorsque je me tenais à leur place. Et lorsque cette journée touche à sa fin, disant au revoir au dernier de mes élèves alors qu’il rejoint sa mère venu le chercher, je pose une main sur ce ventre bien trop plat à mon goût. Bien que les médecins disent qu’il n’y a aucun soucis et toutes nos tentatives pour avoir un enfant, je n’arrive à tomber enceinte. Je soupire et m’active pour ranger la salle afin de rentrer tôt ce soir. Il me tarde de rejoindre les bras de Warren.

À la maison, tout est prêt alors que je regarde la nuit tomber et toujours aucun signe de mon mari. De nouveau, cette peur qui vient me faire ces nœuds à l’estomac. J’avais pourtant retrouvé l’appétit en préparant le repas. Mais d’attendre sans avoir de nouvelles, regarder par la fenêtre en espérant le voir dans l’allée de notre petit cottage et ne voir aucun signe de lui… Me voilà à faire les cent pas entre le salon et la cuisine, je gratte le vernis sur mes ongles, mauvaise manie que j’ai lorsque je suis angoissée. Mauvaise manie qui a remplacé le fait que plus jeune, je me rongeais les ongles… Les heures passent, la nuit se fait de plus en plus sombre et toujours aucune nouvelle. Pire encore, lorsque je tente de le joindre sur son téléphone, pas de réponse… Je ne sais pourquoi, mais quelque chose me souffle qu’il se passe un truc. Je n’arrive pas à calmer cette angoisse et c’est vers 3h du matin que je fini par m’effondrer de fatigue, sur le canapé du salon.
Je me réveille en sursaut sans trop comprendre pourquoi. Un bruit ou bien simplement un mauvais rêve ? J’ai l’esprit embrumé et besoin de quelques minutes pour réaliser qu’il n’est pas encore 6h mais presque. Je baille, m’étire et malgré cela, j’ai bien du mal à garder les yeux ouverts. Et toujours aucune trace de Warren… Ce n’est pas normal ! Je sais que nous nous sommes disputés juste avant que je ne parte pour l’école et qu’il ne se prépare pour une nouvelle séance, mais il m’aurait prévenu si il ne rentrait pas… Si il dormait chez son ami comme il peut le faire parfois lorsqu’une grosse dispute éclate, mais celle-ci n’en était pas à ce point… Si ? J’attrape mon téléphone pour appeler l’ami en question avant de réaliser l’heure qu’il est un samedi matin… Il m’en voudra sans doute de le réveiller si tôt en ce début de week-end. Il faut que je sois patiente.

Deux jours ! Deux jours que je suis sans nouvelle… J’ai si peu dormi que j’ai du mal à avoir les idées claires et personne pour me dire où il est, pas même son ami. Et la police ? ‘Attendez madame, il finira par revenir, il a simplement dû passer le week-end chez un ami après votre dispute’ … Une dispute qui tourne mal, très mal… Je soupire. Est-ce que quelqu’un m’aidera ? Perdue dans mes pensées, je me laisse surprendre par la sonnette. Qui peut donc venir un dimanche soir ? J’ouvre la porte, reste un instant surprise et me prépare à me jeter dans ses bras alors qu’il prononce cette phrase étrange qui me stop net dans mon élan.
« Pardon ? Warren t’envoie ? »
Pourquoi j’ai le sentiment étrange que je ne vais pas aimer ce qui va suivre ? J’écoute ce qu’il me dit et crois commencer à comprendre ce qu’il se passe… Je n’en suis pas certaine encore, il lui ressemble tellement…. Enfin non, c’est lui ! Il est physiquement l’homme que j’aime mais croisant son regard, il y a dans celui-ci, quelque chose que je ne lui connais pas. C’est lui, tout en étant pas lui…
« Je sens que j’ai du mal à respirer... »
Je m’assois sur les marches du perron, m’accrochant à la rampe, sentant que je vais m’effondrer d’un instant à l’autre. Il faut que je mette mes idées au clair. Mon instinct ne m’avait pas trompé, la séance a mal tourné… Je ferme les yeux, retiens les larmes et les ouvre de nouveau pour faire face à Mickey à qui je tente de sourire malgré la situation compliquée.
« Bien sûr, je ne vais pas te laisser dehors... »
Je ne sais pas du tout ce que je dois faire, comment je dois réagir… Si je m’attendais à ça… C’est tellement perturbant de le voir là, en face de moi, et de me dire qu’il n’est pas Warren… M’aidant de la rampe, je me relève et l’invite à entrer. Un silence pesant s’installe, je ne sais trop quoi dire ou faire… Je le fixe, un sourire timide aux lèvres.
« Tu… Vous ? Me dîtes que Warren est toujours là… Il peut vous parler ? Pardonnez moi ces questions… Je ne sais tellement pas comment gérer tout ça…. Puis-je vous aider ? »

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