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Finally breathing | Cassandre

Le bruit de l'âme :: Northwich, Northwich... :: Eastside :: Salty Sring Coffee
Enoch L. Martin
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# 13.11.21 18:40
Qui aurait pu nous le dire, qui aurait su nous l'écrire...

C'était l'été de mes cinq ans, ma mamie avait préparé une tarte aux fraises et à la mélasse avec du thé et du jus de pomme. J'étais en train de construire un GRAND BATEAU dans le jardin avec du bois flotté ramassé sur la plage. Ca devait être le plus beau bateau du monde. Il n'y avait que quelques nuages dans le ciel, on avait eu une belle semaine, je m'en souviens encore, c'est fou ça. J'aimerais bien savoir quels sont les critères de sélection de la mémoire, quand je constate que je n'ai jamais réussi à retenir une date en cours d'histoire, ou même des trucs utiles du quotidien, genre le mot de passe de mon compte bancaire en ligne ou la recette des crêpes, mais par contre, ce genre de détails à la con, oui.

Bref, une dame était arrivée, l'air pressé, presque agacé, très élégante, un peu comme ma mère, sauf que cette femme était blonde. Ma mamie m'a appelé au portail et j'ai mis bien cinq minutes à lâcher mes bouts de bois, parce que c'était vraiment le plus beau bateau du monde et le plus grand projet que j'avais entrepris de toute ma petite vie. C'est peut-être encore à ce jour le plus grand projet que j'aie entrepris, je tiens à le préciser, qu'on n'aie aucun doute sur ma nature profonde de loser et d'éternel enfant.

Toujours est-il que je me suis présenté au portail et que j'ai considéré cette femme de bas en haut, la jugeant assez vite inintéressante. Parce que. Ce qui était plus intéressant en revanche, mais à la fois stressant et effrayant, c'était une petite fille tout aussi blonde que la dame, plus petite que moi, plus potelée car plus jeune, qui me regardait avec des grands yeux bleus fascinants. J'eus à peine le temps de me demander ce que c'était que ce traquenard, que ma grand-mère lançait d'une voix joyeuse : "Enoch, je te présente Mrs MacDuff et voici Cassandre, elle a trois ans et un papa français, comme toi ! Comme sa maman travaille beaucoup, elle va venir passer certaines journées avec toi cet été. D'accord ?"
Je me souviens m'être renfrogné, avoir froncé les sourcils et le nez avant d'affirmer d'un ton buté : "Nion !". Et de courir dans la direction opposée retrouver mon bateau.

J'ai pas été puni de goûter, mais presque. Ma mamie s'énerve rarement -c'est la meilleure mamie du monde- mais ce jour ci, elle était très en colère, selon mes estimations d'enfant de cinq ans. Elle m'a assis sur une chaise dans la cuisine, m'a fait la morale pendant dix minutes sur le fait qu'être gentil et accueillant c'était important dans la vie, que Cassandre allait pleurer si je n'étais pas gentil, que maintenant j'allais arrêter mes caprices d'enfant gâté et lui montrer mes jouets. Prenant une main d'enfant dans chacune des siennes, elle nous mena à ma chambre dont elle referma la porte en en me lançant un regard noir. La petite avait l'air de ne pas comprendre ce qui lui arrivait. Je me tordais les mains et distendait les coins de mon t-shirt. Je fis trois fois le tour de la chambre avant de revenir vers elle et de lui pincer les joues. Puis je sortis mes playmobils un à un et lui racontai sans interruption l'histoire de chacun d'entre eux et l'univers que je leur avais inventé. L'heure du goûter arrivé, nous rigolions déjà tous les deux.

C'est ainsi qu'à commencé mon histoire d'amitié avec Cassandre. Ma première amie. Et vice-versa. Elle était -et est toujours- une des raisons pour lesquels j'adore Northwich. J'attendais les vacances avec impatience juste pour continuer nos histoires et nos mondes imaginaires, nous gaver de mûres, de scones et de tartes de ma mamie. On allait ensemble à la plage et en mer avec mon papi, si je venais en hiver on faisait des bonhommes de neige ensemble avant de se retrouver avec mes grands-parents devant un feu de cheminée, des histoires à n'en plus finir et un chocolat chaud.

Nous avons eu des vies totalement différentes. Elle a fait des études, est devenue instit et s'est mariée. Moi j'ai eu ma période sombre aux US, ma période de guérison et enfin ma formation et mon métier, puis toujours rien de concret sur le plan relationnel et sentimental. Parce que je suis une tanche dans ce domaine. Nous sommes toujours restés en contact, mais ça fait un bail qu'on s'est pas vus. Peut-être deux, trois ans ? En tous cas, ce matin, j'explose de joie dans mon p'tit coeur de retrouver ma super copine. Je sautille presque de joie en me rendant au café où on s'est donné rendez-vous, j'ai même pas pensé à allumer une cigarette. Je suis juste bien. Rares sont les personnes en la compagnie desquelles je suis à l'aise. Alors Cassis, elle est importante.

L'endroit est assez chic mais très cosy, pas trop le genre d'endroit que je fréquente d'habitude mais bon, y a pas cinquante choix différents non plus, la ville est pas si grande.
Je l'apperçois direct, avec son air rêveur -s'il y a bien un truc que nous partageons c'est ça- et sa chevelure qui ferait pâlir d'envie des tas de gens. Je m'approche en riant à moitié et lui claque une accolade dans le dos, avant de lui faire la bise -frenchie oblige -.

- Mon p'tit sirop d'Cassis, putain, ça fait trop longtemps. Mais tu changes jamais. T'es toujours un petit bébé de trois ans avec des bouclettes. Comment tu vas ?!

Je commande un café bien long et bien noir même si en vrai j'ai envie d'une bière mais il est trop tôt. Pas qu'elle ne soit pas au courant de mon historique avec l'alcool, elle m'a même déjà vu bourré plusieurs fois mais bon. J'essaie d'être raisonnable.
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# 21.11.21 15:54
Finally breathing
Enoch & Cassandre

« Qui aurait pu nous le dire, qui aurait su nous l'écrire...  »
Deux ans, peut être trois que je ne l’ai pas vu. Cet ami d’enfance. Que dis-je, Mon ami d’enfance ! Le tout premier et sûrement le seul que j’ai vraiment eu. Le seul qui ai vraiment compté. Un ami comme lui, un ami qui ne s’oublie pas même si nos chemins se sont séparés il y a bien longtemps. Comment oublier cet été si précieux et si étrange à la fois ! Alors que ma mère recherchait une nourrice pour me garder, elle m’avait déposé chez cette voisine, cette vieille dame qui gardait alors son petit fils. Lorsque l’école prenait fin, le temps des vacances. Autant ma mère que mon père, même si ils me portaient cet amour qui leur est propre, n’ont jamais voulu mettre leur vie de côté et s’arrêter de voyager pour rester avec moi. Alors c’était tellement plus simple de me laisser à cette pauvre dame. Une dame pourtant si charmante. Timide, cachée dans la jupe de ma mère est une expression qui m’allait si bien quand j’étais enfant. Une timidité que j’ai plus ou moins réussi à vaincre en grandissant, même si je doute toujours autant de moi et de chacun de mes choix… Les seuls dont je n’ai jamais douté, c’est mon boulot et lui ! Bien que dernièrement, mon histoire d’amour soit quelque peu confuse dû aux derniers évènements…

Mais là n’est pas le sujet. Immense sourire aux lèvres, je me dirige vers ce café où nous avons rendez-vous pour nous retrouver. Enfin ! Après bien trop de temps, bien trop de mois, bien trop d’années ! Je vais retrouver cet ami si cher ! Cet ami avec qui il a bien faillit ne jamais rien se passer si il avait gardé pour lui, ses playmobils ! Je n’avais pourtant que trois ans, mais je me souviens encore de cette journée. Comment oublier le jour où je me suis fait mon tout premier ami ! Il s’était mit à me raconter l’histoire de chacun de ces petits bonhommes, moi silencieuse, je l’écoutais sans dire un mot. Haute comme trois pommes, il me passionnait. Le petit garçon qu’il était, du haut de ses 5 ans, avait déjà une telle imagination ! Était ensuite arrivé l’heure du goûter, petite fillette potelée que j’étais, gourmande, ma timidité s’était envolé devant les gâteaux que la mamie nous avait préparé.

Après toutes ces années, comment oublier le fait que j’attendais les vacances avec impatience pour revoir mon ami. Ces étés où nous nous retrouvions pour inventer de nouvelles aventures, jouer dans ce grand jardin dans lequel je n’étais pas seule. Sortir de cette maison trop froide, trop vide. Avec lui, c’est étrange, mais j’avais l’impression que ma timidité s’envolait. Alors qu’en classe, j’avais tant de mal à me faire des amis. Je les voyais tous s’amuser les uns avec les autres quand je restais dans mon coin. Silencieuse, studieuse. M’enfermant dans un livre, je me laissais emporter par ces histoires. La gamine gourmande que j’étais attendait toujours avec impatience le retour de cet ami si précieux, le retrouver et passer ces goûters qui nous régalait, fait par sa grand-mère, une vraie mamie gâteau. Cette grand-mère qui m’a donné quelques unes de ces recettes quand j’ai grandis. Les recettes des gâteaux, tartes que je pouvais préférer. Même si je ne ressemble plus tellement à cette enfant rondouillette, je reste très gourmande.

J’arrive au café et le découvre là, une accolade, une bise pour nous saluer et tout de suite, mon sourire s’agrandit dès qu’il m’affuble de ce surnom qu’il m’a trouvé quand nous étions des enfants. Ce surnom que j’adore entendre et qui m’avait manqué.
« Oui, bien trop longtemps ! C’est comme si nous étions encore ces enfants qui se retrouvaient pour les vacances ! Des enfants en plus grands… J’ai quand même changé depuis le temps ! Et toi aussi ! Cette petite barbe de deux ou trois jours mal rasée te va plutôt bien ! »
Je m’amuse à le taquiner en touchant cette petite barbe. Passant commande avant d’aller s’installer à une table, je le regarde se contenter de ce long café noir quand je prend ce frappuccino avec crème chantilly. Je lui souris, heureuse de retrouver cet ami qui m’a tant manqué. Cet ami d’enfance que je retrouve enfin après bien trop d’années sans l’avoir vue. Et même si en ce moment ma vie est un réel bordel et que je ne sais pas du tout comment gérer tout cela, je n’ai aucune envie de lui raconter tout cela et de gâcher nos retrouvailles.
« Et bien ça va, la vie suit son cours. Et toi alors, comment tu vas ? Et qu’as-tu à me raconter depuis tout ce temps ? Qu’est-ce qui fait que tu t’installes dans le coin ? Tu dois en avoir des choses à me raconter ! »

(c) DΛNDELION

@Enoch L. Martin  coeur
Enoch L. Martin
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# 21.11.21 17:50
Qui avait LA solution, pour ne jamais devenir grand ?

Elle a toujours été lumineuse, Cassie. Même quand elle était complexée par son poids, timide, triste de l'absence de ses parents ou de ne pas avoir beaucoup d'amis. Moi je l'ai toujours trouvée rayonnante. Ca a toujours été facile avec elle. Elle sait écouter, se taire, quand il faut. Elle sait partir loin, très loin dans les infinités de mondes parallèles qu'offre l'imagination humaine. Qui plus est celle des enfants.

Elle sourit comme un soleil alors que la nuit est presque en train de tomber sur Northwhich -oui, il est pourtant pas plus de seize heures trente- et moi, ça continue de me mettre en joie. Tout comme le fait de constater qu'on partage un même état d'esprit. On est juste des enfants qui se retrouvent, sauf que c'est pas les vacances. Elle s'oblige d'ailleurs elle-même à continuer d'aller en cours. Je sais pas comment on peut être assez dérangé pour faire ça mais quelque part, je la comprends. Surtout, je me dis que ça lui va bien. S'il y a bien quelqu'un qui peut apporter des choses positives aux p'tits mioches de Northwich, c'est bien elle. Elle peut les comprendre et se mettre à leur place, ça, j'en suis sûr. Par contre, avoir la foi d'apprendre tout un programme scolaire pour le leur restituer... Ca me... Je sais pas, c'est un truc d'alien. Peut-être que Cassis est un alien. Faudra que je lui demande, tiens.

Pas tout de suite, je suis trop occupé à réfléchir à quoi répliquer au fait qu'elle commente mon absence de rasage. J'avoue que j'ai eu la flemme. Simplement la flemme. Il n'y avait aucune réflexion esthétique derrière. Déjà parce que j'ai plus ou moins abandonné l'idée de draguer, pour plusieurs raisons: numéro un, on est à Northwhich, je suis à peu près sûr qu'il y a plus de morts que de vivants, et ça, ça me... Brrr. Numéro deux, possiblement ma grand-mère connait la personne. Numéro trois, et pas des moindres, je suis comme un Nemo de la drague. C'est à dire que, sobre, c'est comme si je nageais en mer agitée avec une nageoire atrophiée. Les punchlines, elles me viennent que dans ma tête, mes tocs submergent toute ma personne et c'est le fail. Un peu alcoolisé, j'crois que je suis un tantinet plus charismatique, mais j'essaie d'éviter de trop boire alors bon... Et puis les gens me font peur en fait. Raison simple et suffisante.

Bon bref. Il parait que ça me va bien. Je passe ma main sur mon visage et affiche une moue perplexe.

- Si tu le dis, j'te crois. J'ai pas fait exprès. J'avais juste la flemme. Ok j'concède que t'as un peu grandi depuis 1994, mais moi j'arriverais jamais à voir totalement la femme adulte. La petite gamine timide sera toujours devant.

C'est un compliment. Je pourrais difficilement exercer un métier comme celui de Cassandre, parce que je m'en sentirais incapable mais j'adore les enfants. Je les admire, je les envie. C'est comme des petites boules de potentiel infinis, qui finiront par se faire démolir par les adultes et par la vie, mais en attendant, ils sont tellement géniaux. Improbables, un peu crados parfois, chiants aussi, mais dans leurs têtes y a des trésors. Tellement durs à conserver sur plus de dix ans.
Heureusement que Cassis a toujours ce sourire génial de gosse. Est-ce qu'elle et son mari veulent des enfants d'ailleurs ? Faudra que je lui demande, à l'occasion. Est-ce que je serais parrain ? Je sais pas si j'serais capable. Mais pour elle je ferais tout. Et puis elle serait une super maman, j'pense. Elle me tripote la barbe en riant à moitié et je prends une mine renfrognée exprès.

- Wesh.

Excellente expression passe-partout, héritée de mon adolescence. J'me dis parfois que j'en suis pas vraiment sorti. C'est peut-être pour ça, la barbe, aussi. Sans ça j'ai vraiment l'air d'avoir vingt ans et de tenter une maladroite sortie du nid. Alors que j'ai dépassé trente ans. Sur une échelle de 1 à pathétique, on se situe où ? Boah. C'est pas grave. C'est pas comme si qui que ce soit comptait sur moi. Ok les collègues, mais je fais mon travail correctement. Pour le reste...Peut-être ma grand-mère, un jour, mais pour le moment, elle est toujours bien vaillante. C'est plus elle qui est mon soutien dans la vie que le contraire.

Je tends une main au dessus de la table et ébourriffe les cheveux bien coiffés de Cassandre. Ca lui apprendra.
L'extérieur de nous-même a grandi et changé, c'est sur. Mais la complicité reste inchangée, on s'amuse toujours d'un rien, si l'occasion se présentait, on serait capables de se lancer dans une après-midi chateaux de sable à la plage, même en plein mois de Novembre.

Les commandes arrivent. Un truc bien sucré à la chantilly pour elle, comme si c'était étonnant. Ce qui est plus inhabituel, c'est son espèce de façon de répondre à ma question, qui donne l'impression qu'elle l'élude. Je fronce les narines et serre un peu les dents.

Je suis une tanche absolue pour déchiffrer les émotions des uns et des autres, sauf des quelques personnes que je connais très bien. Ma mère déjà, puis mon père, un peu plus difficile. Ma grand-mère, Tim (mon meilleur pote du lycée) et Cassis.
Et là, c'est très subtil, c'est presque rien, juste une légère absence dans le regard qui me fait me dire qu'elle évite un sujet, elle ne ment pas, elle omet, je crois. Mais chaque chose à la fois. D'abord, lui répondre. Ca l'encouragera peut-être à parler, à vraiment parler. Ou peut-être qu'en public, comme ça, dans un café, ça la gêne ? Je pense pas qu'on nous écoute, mais j'peux comprendre.

- Meuf, "la vie suit son cours", sérieusement ? J'crois que j'mérite mieux que ça. C'est comment la vie de femme mariée ? T'as pas des anecdotes marrantes sur des élèves à me raconter ? Moi ça va. Je suis enfin bien, ça faisait tellement longtemps que je voulais m'installer ici. J'ai eu la chance qu'un poste se libère à l'office de protection cotier et d'avoir été pris... Peut-être parce que ma famille est du coin... En tous cas j'ai eu le job et comme c'est mon endroit préféré du monde c'est là que je veux continuer à reconstruire ce qui me sert de vie. Ca veut dire beaucoup de soirées Netflix et frites et de balades en mer avec un pique-nique en perspective, si ton mari t'accapare pas trop.

Je ricane. Le cynisme que j'ai quant à l'existence en général, mais surtout la mienne, elle connait. Ca m'empêche pas d'avoir un minimum de joie de vivre. Comment ne pas en avoir dans cette situation, de toute façon ? J'ai ma copine d'enfance en face de moi, j'attends juste qu'elle commence à boire son frappucinno pour me foutre d'elle et de sa future moustache blanche.

J'enchaine.

- Plein, tu sais bien que je suis un mec rempli d'énergie qui part à l'aventure tous les week-ends et qui vit une existence des plus palpitantes. Non sérieusement, en vrai, si tu veux tout savoir, pas plus tard que samedi dernier je me suis ridiculisé devant la garde-forestière de façon magistrale. Sinon, j'ai trouvé un super appart/cottage à Westside, faudra que tu viennes un de ces jours. Et j'me demande si j'adopterais pas un chien. Y a pas un refuge dans le coin ?

J'ai encore plein de choses à lui dire, mais je bois une longue gorgée de café pour lui laisser le temps d'en placer une et de répondre à mes questions. Moi aussi, je veux des détails croustillant sur ta vie, Cassis. Et je te lâcherai pas. T'as pas de bol, moi qui évite soigneusement les conversations avec les inconnus, toi tu fais partie de mes proches. Mouahaha.

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