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Darren McKay ☽ We learn from failure, not from success

Le bruit de l'âme :: Ghost in my mind :: The ghost I used to be :: Five years dead
Darren McKay
Darren McKay
☽ Medium
Pseudo : DianaJess
Avatar : Ewan McGreggor
Crédits : James-andthemoon
Multicomptes : Colin Graham
Messages : 332
Date d'inscription : 05/03/2021
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Surnom : Aucun
Date de naissance : 09 novembre 1975
Métier : Barman
Logement : Un appartement miteux en centre ville
Love life : Célibataire


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# 24.06.21 23:59
Darren McKay
According to chemistry, alcohol is a solution !
Darren McKay ☽ We learn from failure, not from success Vavafiche-fassylover
What about you ?
Nom : McKay
Prénom(s) : Darren
Âge : 46 ans
Date et lieu de naissance : 09 novembre 1975, Northwich
Origine & Nationalité : Ecossais d’origine écossaise
Orientation & genre : Pansexuel, homme
Situation amoureuse : Célibataire
Métier/étude : Barman, a arrêté les études au lycée

Groupe : I won’t dance
Type : Medium.
De niveau : 3

Comment a-t-il découvert son don ? : Darren avait sept ans quand il a commencé à comprendre que les voix qu’il entendait n’étaient pas que le fruit de son imagination. Que les présences qu’il ressentait n’étaient pas simplement des impressions désagréables. A cause de sa famille, il n’a cependant compris que plusieurs années après de quoi il s’agissait, sans jamais parvenir à maîtriser son don.

Avatar : Ewan McGregor
Crédits : avatar de Fassylover et icons de teamosana
Describe yourself
Darren est un lâche. En tout cas, c’est l’image qu’il donne à quiconque le fréquente ne serait-ce qu’un peu. Il déteste le conflit et, quoi qu’il arrive, fera tout pour l’éviter. Ne supportant pas que l’on hausse le ton, Darren a tendance à se désengager des conversations, voire à fuir les lieux. S’il n’a aucun moyen de fuir, il va se renfermer et il sera difficile d’en tirer quoi que ce soit, d’autant plus s’il est directement la cause de la colère de son interlocuteur. Même si son égo est proche du zéro absolu, il n’aime pas être remis en cause, l’ayant déjà trop été dans sa jeunesse.

En société, Darren est quelqu’un de toujours sympathique et affable, qui attire facilement la confidence, profession oblige. Pour autant, il est difficile de l’approcher vraiment tant il sait se montrer fuyant, glissant telle une anguille s’échappant entre les doigts d’un pêcheur imprudent. Il ne sait pas accorder sa confiance, parce que ceux qui auraient dû la mériter l’ont piétiné depuis sa plus tendre enfance. Mais lorsque l’on arrive à enfin l’apprivoiser, Darren peut se montrer quelqu’un de charmant, de drôle, voire même d’attachant. Il faut juste arriver à gratter la surface pour pouvoir le voir.
Biographie
TW violence, tentative de suicide, alcoolisme
« Je t’ai déjà dit que ça n’existait pas ! Arrête de mentir, sale vermine ! » L’enfant de dix ans à peine se recroqueville sur lui-même alors que la main de l’adulte s’abat sur son crâne après avoir cracher ces mots pleins de haine. Cette fois, cependant, Darren échappe à une correction plus sévère, sauvé par le téléphone qui sonne dans la pièce adjacente. Et à peine son père a-t-il quitté la pièce, non sans un dernier regard empli d’un mépris absolu pour lui, que Darren se réfugie dans sa chambre, fermant la porte à double tours avant de se recroqueviller dans un coin, craignant de les foudres paternels dès que ce dernier serait de nouveau libre.

Ca n’a pas toujours été comme ça, pourtant. Avant, quand il était petit, Darren avait même été heureux. Même si son père rentrait souvent tard, parce qu’il travaillait toujours plus pour que sa famille puisse vivre correctement. Même si sa mère était souvent occupée avec ses petites sœurs, les jumelles, le laissant se débrouiller un peu plus souvent seul, lui qui était l’aîné. Même s’il y avait ces voix, toujours, pour lui tenir compagnie... C’était la vie d’un enfant normal, un peu espiègle, un peu farceur, mais toujours obéissant, et avec ce sourire aux lèvres qui ne le quittait jamais.

Jusqu’à ce qu’il parle de ces voix à ses parents, du haut de ses sept ans, quand il a compris qu’il était vraiment seul à les entendre. Jusqu’à ce qu’il leur explique, avec ses mots d’enfants, qu’il y avait ces autres personnes qui vivaient avec eux, mais que ça allait, papa, maman, parce qu’elles n’étaient pas méchantes. Jusqu’à ce qu’il ne comprenne que trop tard, petit bout d’homme de l’époque, qu’il n’aurait jamais dû dire tout cela, en voyant le visage de son père se fermer, les couleurs quitter les joues de sa mère. Jusqu’à ce que, sans qu’il ne s’y attende, la main maternelle s’écrase sur sa joue avec une violence dont il ne l’avait jamais vu faire preuve, et encore moins envers lui-même. « Tu ne dois jamais parler de ces voix à quiconque, tu entends ! Si tu le fais, on t’enfermera avec les fous. Elles n’existent pas, ces voix ! C’est toi qui invente tout ! » Et c’est lors de cette soirée, chaude soirée d’été où les grillons chantaient encore dans le souffle des saisons, que la vie de Darren devait basculer.

Car Mr et Mrs étaient résolument et intrinsèquement partisans de The Living Society, anti Revenants, qu’ils soient Vaken Sinn ou Sovning Sinn et, de ce fait, refusaient de voir leur fils développer des dons de médiums. Alors ils n’ont eu de cesse, de ce fameux soir de ses sept ans à sa majorité, de tout faire pour réprimer ces dons, persuadés que les brimades et les privations finiraient par disparaître ce qui, pour eux, était une abomination. Mais bien sûr, aucun coup, aucun cri n’eurent jamais aucun autre effet que celui de dégoûter toujours plus profondément Darren de lui-même, d’autant plus que les voix était toujours présentes, toujours là. D’autant plus qu’elles parlaient de plus en plus souvent. D’autant plus qu’elles finissaient par ne jamais plus se taire…

Darren a seize ans quand il craque. Seize ans, et chez lui, ses parents ne lui parlent plus que pour le traiter comme le monstre qu’il est désormais persuadé d’être. Seize ans, et ses petites sœurs l’évitent comme la peste, embrigadées toutes deux par les idées de leurs parents. Seize ans et il ne compte plus les hématomes sur son corps, les fractures sur ses os, les cicatrices sur ses membres. Seize ans, et la vie lui paraît déjà de trop.

Alors oui, après ça, on l’enferme dans un institut en dehors de la ville, comme sa mère le lui prédisait. On l’enferme parce qu’on le dit instable, parce qu’on a peur qu’il attente encore à sa propre vie. On l’enferme en prétextant vouloir le soigner, et pas seulement pour cette tentative ratée. Parce que ses parents ne sont pas stupides, et que lui est toujours mineur : ils ont pris soin que leur fils soit enfermé dans un institut privée, l’un de ceux qui partagent leurs idées. Un nouvel enfer, sur mesure, dans lequel il vivra, ou plutôt survivra, pendant près de huit ans. Un nouvel enfer au sein duquel les voix ne se tairont pas.

Il n’y aura pas que du mauvais, dans ce séjour en clinique. En fait, il y a une chose de positif pour Darren, qu’il conservera même en sortant. La rencontre, l’année de ses vingt ans, avec un jeune homme de son âge, infirmier de son état, bien loin de partager les idées de ses employeurs mais ayant accepté ce travail pour pouvoir finir de se payer ses études. La rencontre, en somme, avec celui qui deviendrait son meilleur ami : Julian. Julian qui comprend vite que Darren n’est pas psychologiquement dérangé. Julian qui déteste le traitement qu’on lui fait subir. Et Julian qui fera tout pour le sortir de là, le soutenant au quotidien, économisant même sur ses propres salaires pour pouvoir l’aider, alertant l’association The Black Cat Club pour qu’elle vienne en aide au  jeune homme. Et tous ces efforts finiront bien par payer.

Darren a vingt trois ans quand il sort de l’institut. Vingt trois ans, une jeunesse en partie perdue, une estime de lui détruite. Vingt trois ans, une méfiance envers toute autre personne qui n’est pas Julian. Vingt trois ans, et toujours ces voix qui ne le quittent pas.

Il aurait pu, sans doute, se tourner vers l’association, accepter la main tendue qu’ils lui offrent. Mais il n’y arrive pas. Il en est bien incapable. Et s’il est reconnaissant envers eux de lui avoir trouvé logement et petit boulot, il arrêtera là ses rapports avec ses membres. Parce qu’après tout, il n’est qu’une abomination. Et eux le cautionnent.

Et les années passent, dans la vie de Darren. Les années, et les emplois sans intérêts, les relations qu’il fait fuir à force de se méfier. Les années passent, et Darren et seul Julian et les voix resteront. Le premier, parce qu’il a toujours refusé de le lâcher, malgré les hauts et les bas dans leurs rapports. Les secondes, parce que Darren n’a jamais, jamais réussi à s’en débarrasser. Il a essayé, pourtant. De les ignorer, de leur hurler dessus pour qu’elles cessent. D’aller voir un prêtre, aussi, soit disant exorciste, vieilles réminiscences des traitements que lui infligeaient ses parents plus jeune. Non, rien de tout cela n’a jamais marché. La seule chose qui fonctionne, en réalité, c’est l’alcool. Boire jusqu’à plus soif. Boire jusqu’à perdre connaissance, parfois. Boire jusqu’à avoir l’impression qu’enfin, enfin, elles s’en vont.

Etrangement, il n’y a qu’au bar que Darren n’est jamais tenté de boire. Parce qu’au bar, il est tout le temps occupé. Parce qu’au bar, il y a toujours quelqu’un pour lui parler. Quelqu’un de bien réel, quelqu’un de bien vivant. Parce qu’au bar, il n’est jamais seul.

Alors il se contente de son job, Darren, il est même  très bon dans ce qu’il fait. Et c’est comme ça qu’il survit, maintenant, dans ce fragile équilibre qu’est sa vie. Ca n’a rien de brillant, en vérité. Mais au moins les voix lui laissent-elles parfois quelques instants de répits.  
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Darren McKay ☽ We learn from failure, not from success Iconfiche
Pseudo : DianaJess
Âge : 34 ans
Pays : Ici et là-bas
Comment nous as-tu trouvé ? : Jme suis perdue
Racontes ce que tu veux : Bananaaaaa  
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