Benedict Campbell ☽ Return in peace

Utilises la forme que tu veux pour rédiger l'histoire de ton personnage. On te demandera cependant soit un minimum de 15 anecdotes (sur sa vie, non pas ses gouts/préférences) ou 500 mots minimum.

Benedicte est né et a grandi à Northwich, où ses parents tenaient une petite épicerie qui a assez prospéré pour qu’ils offrent à leurs deux enfants de l’aide pour leurs études. La sœur de Benedicte est devenue médecin, et étant assez attachée à la religion, elle désapprouve le choix d’activité de son frère. Elle fait partie de The Living Society, et pour elle les personnes décédées ne devraient pas revenir parmi les vivants. « On vit et on meure pour une raison, Benny » « Et tu ne sais pas plus que moi ce que c’est, Abigaelle »
Benedicte, lui, a depuis toujours silencieusement observé le monde qui l’entourait. Incapable de communiquer avec les esprits, ou de les voir, il n’est pas indifférent à leurs manifestations dans le monde des vivants. Il n’a pas rêvé depuis toujours d’en faire son métier, mais à un moment de sa vie, alors que le travail des métaux et de la pierre était déjà son métier, qu’il était un joailler et bijoutier installé, c’est devenu une évidence. Il allait sertir, tailler, vendre, ces pierres qui servaient de lien entre le monde des morts et celui des vivants.

Certains de ses amis ont trouvé sordide ce choix de vie. Sa femme, qui aimait ses créations, supportaient ses silences, ses heures de travail, son peu d’envie pour les sorties et les soirées dansante, a fini par ne plus l’aimer assez lui, pour en plus le voir se rapprocher tant d’un monde qui la mettait plus à l’aise qu’autre chose. Au moment où ils ont divorcé, il n’y avait déjà plus assez de tendresse entre eux, après sept années de mariage, pour en sauver quoique ce soit. Son ex-femme, d’ailleurs, lui reprochait de ne s’entendre qu’avec les fantômes.
Ils ne se détestent pas, à l’heure actuelle, et s’ils doivent se croiser ils sont courtois, à défaut d’être chaleureux. Un des amis de Benedict, divorcé lui aussi, et père, lui a dit qu’il avait de la chance de ne pas avoir eu d’enfants au milieu de toutes cette situation. Benedicte n’a pas vraiment répondu. Pour lui, ce sont plutôt ces enfants inexistants qui ont été chanceux.

Depuis, il est encore plus impliqué dans son travail.
Benny façonne les ancres qui raccrochent les âmes à une vie perdue. Leurs raisons, leurs douleurs, celles de leurs proches, ne sont pas de son domaine. Il n’est là pour juger aucune demande. Ce besoin de garder auprès de soi ses proches est si fondamental à l’âme humaine, que Northwish est peuplé d’esprits en errance depuis bien longtemps.
Benedict n’est personne pour définir si ce qu’il se passe ici, l’activité plus importante des esprits, les médiums qui aident les âmes à trouver un autre chemin que celui de l’au-delà, est bien, ou mal. Le fait est que depuis longtemps les rituels existent. Que des âmes sont rappelées, incarnées de nouveau dans des imitations de vie. Benny n’est pas médium. Ce n’est pas lui qui ramène les égarés, qui les guide vers leur proche demandant des retrouvailles.
Pourtant, il aime à penser qu’il a une part dans un rituel réussit. Parce qu’il en fournit les éléments qui viennent compléter le pouvoir du médium, le lien du proche éploré.
Benedicte Campbell vend des pierres d’obsidienne, presque sous toutes les formes qu’on pourrait désirer. Et il prend beaucoup de temps, d’application, à se fournir et choisir uniquement celles qui seront les plus appropriées.
Ce sont, après tout, en quelques sortes l’autre dernière demeure des Vaken Sing. Leur confection ne doit se faire que dans le plus grand respect.