Riwana Heathcliff ☽ shooting for the stars when I couldn't make a killing.

Il avait neigé toute la journée, et j'avais peur que la neige disparaisse après aujourd'hui. J'étais allée jouer dans la neige avec les autres enfants du quartier, et c'était une belle bataille de boules de neige qui s'annonçait. Seulement, je n'avais pas prévu que le fils du voisin essaye de ne toucher que moi. Il avait la sale manie de s'en prendre exclusivement à moi lorsqu'on était tous dehors. Parfois, j'étais seule avec lui, et il était tout à fait "normal" et gentil. Mais ce jour-là, j'en avais eu assez. Alors après avoir perdu patience, j'ai préparé une boule de neige qui, sans que je ne le sache, contenait une pierre. Je lui ai balancé en plein visage, et il a hurlé. Je m'étais dit évidemment, que c'était encore sa manière de faire comprendre au monde entier que personne n'avait le droit de le toucher, de l'atteindre, de prendre le dessus sur lui. Sauf qu'il avait apparemment mal à l'oeil, et il n'arrivait plus à l'ouvrir. Il a pleuré et ses parents ont fini par sortir et ils m'ont engueulée, et la mère a même trouvé normal, en soi, que puisque j'avais "attaqué" son fils, de me donner une gifle et de me dire de rentrer chez moi, car je n'avais aucune éducation. Je n'avais pas volontairement mit la pierre dans la boule de neige, mais personne ne semblait vouloir l'entendre. Alors, forcément, personne n'en avait que faire de tous ces longs mois de harcèlement de la part de ce sale type. Leur fils. Mais pour la seule et unique fois où j'avais tenté de me rebeller et venger, j'avais hérité d'une humiliation publique, et mes parents m'interdirent de retourner joueur dehors avec quiconque.

Avec les temps, je m'étais décidée à me plonger dans la littérature et l'écriture, car c'était mes seuls refuges. Je pouvais faire tout ça seule, donc je restais enfermée dans ma chambre à chaque fois que j'étais à la maison, simplement pour ne pas penser au fait que les autres dehors, continuaient de jouer ensemble. Quant à ma réputation dans le quartier, elle m'avait suivie à l'école, et je m'étais retrouvée harcelée par beaucoup plus de monde. Mais je n'en parlais à personne, j'avais beaucoup trop honte. Alors, je m'attachais toujours les cheveux en chignon, je ne portais que des vêtements amples et noirs, et je tentais de me faire toute petite, pour éviter qu'on n'ait plus de raisons de se moquer de moi, de m'insulter, ou bien de m'humilier. Mais je n'étais pas la seule à subir tout ça, alors je croyais que c'était normal. Mérité, même. Pauvre petite Riri, qui ignorait à l'époque que tout ça était anormal, et qu'elle aurait du, probablement, en parler à des adultes. Mais les adultes, je ne leur faisais pas confiance. Je ne faisais d'ailleurs confiance à personne.

Alors, avec le temps, je m'étais isolée, j'étais un loup solitaire, qui n'avait de loup que l'appellation même que j'en faisais. Car un loup, au moins, se faisait respecter dans la nature, et provoquait la peur. Paradoxalement aussi, il vivait en meute. Mais avec le temps, j'écrivais de plus en plus, et sans que personne ne le sache à cette époque, j'écrivais des histoires avec mes petits camarades d'école, les enfants devenus adolescents du quartier, et les adultes alentours. Tous. Je faisais toujours en sorte de cacher mes écrits, car ils étaient certainement inappropriés et trop sombres pour le commun des mortels. Mais je n'étais pas, je n'étais plus la jeune fille qui rasait les murs et acceptais le harcèlement. J'avais d'autres projets. A défaut de les réaliser, j'en écrivais chaque mot dans mes carnets. Mais que pouvait bien écrire une adolescente en mal de vivre ? Hm. Vous ne tarderez pas à le découvrir. Comme l'un de ses professeurs, qui la vit oublier son carnet après un cours. Alors évidemment, il ouvrit ce-dernier afin de savoir à qui il appartenait. Quelle erreur.

« Votre fille a planifié de terribles événements dans son cahier. Je vous invite à jeter un oeil à cette page, plus précisément. »

Convoquée chez le directeur avec ce même professeur, le directeur bien entendu, et mes parents, je me retenais de fondre en larmes, devinant bien ce que tout le monde avait ou allait lire. J'étais piégée, bloquée, foutue, cassée. Je me sentais cassée à cause des autres, de la vie, et de mes putains d'écrits.

« Riwana, est-ce-que tu planifiais de ramener une arme à l'école ? »

Les larmes aux yeux, je fixais un point invisible sur le mur face à moi, sans rien dire. Si je répondais, j'allais fondre en larmes, et il était hors de question de continuer de subir, encore et toujours, et avec des adultes. Alors, j'ai été expulsée du lycée, et mes parents ayant trop peur de ce que j'étais capable de faire, m'ont forcée à suivre des cours à distance et à domicile. Je ne pouvais plus voir personne. Comme si j'avais ne serait-ce qu'un ami... J'étais également suivie désormais par un psychologue, que je voyais une fois par semaine, seule. Il avait diagnostiqué à mes parents une dépression sévère, mais il ne leur avait rien dit de plus. Secret professionnel. Il m'avait aidée à voir un peu plus clair dans mes relations et ma vie. J'étais légitime de souffrir depuis des années, à cause des autres. Visiblement, je devais continuer un suivi thérapeutique pendant encore un très long moment, des années sans doutes. Mais l'écriture et la lecture étaient de bonnes choses, car elles stimulaient mon imagination. Le psychologue m'avait dit que ce que j'avais écris, venait de mon imagination, qu'il s'agissait parfois de fantasmes. Mais que tant que cela restait au stade de fantasmes, "ça allait". Tant que je ne planifiais rien pour aller jusqu'à l'exécution d'un plan horrible.

Puis, lorsque me vint l'âge de continuer mes études supérieures, mes parents étant rassurés que je me sois "calmée", m'ont autorisée à suivre des études loin de chez nous. J'allais ainsi étudier dans une autre ville de l'Angleterre, où personne ne me connaissait. J'avais décidé de suivre des études de théâtre. Lors d'un cours, l'un de mes tous premiers, un professeur d'arts dramatiques nous avait donné un conseil pour devenir à l'aise sur scène. Cela pouvait sembler étrange, mais il nous avait dit que pour être capable de tout jouer sur scène, et devant n'importe qui, nous devions nous mettre à nus devant un miroir, chez nous, et répéter cet exercice jusqu'à ce que nous nous sentions à l'aise. Que nous acceptions notre corps, quel qu'il soit. Au début nous avions tous trouvé ça ridicule, et beaucoup critiquaient les conseils de ce professeur. Mais moi, j'avais suivi ses dires, et il m'avait fallu quelques temps avant de comprendre l'utilité de cet exercice. Avec le temps, j'avais décidé de refaire ma garde-robe. Je ne portais plus de noir, mais quelques couleurs. Je ne me dissimulais plus autant derrière mes cheveux attachés, alors je les lâchais et tentais quelques coiffures. C'était déjà un pas énorme pour moi. Mais progressivement, je voyais aussi le regard des autres sur moi, changer. Je me sentais mieux. Comme si, pour la première fois de ma vie, j'avais la sensation de plaire aux autres. J'avais des amis. J'avais même eu quelques coups de coeur, et une ou deux relations plus ou moins sérieuses.

Après mes études terminées, j'avais un petit groupe d'amis avec lequel je trainais beaucoup. On avait pour plan de monter notre propre compagnie de théâtre, et de réaliser tous nos projets rêvés aussi vite que possible. J'aimais beaucoup me sentir comme si j'étais à ma place au sein d'un groupe. Comme si le loup avait trouvé sa meute. Pourtant... je changeais. Ou bien, je me manifestais "enfin" en réalisant que j'avais toujours été une suiveuse. Mais je voulais diriger. Pas au théâtre, je voulais être comédienne. Mais... je voulais être sur le devant de la scène justement, que ma parole compte, qu'on me respecte, qu'on me voit telle que j'étais vraiment, au fond. Alors, j'avais quelques problèmes parfois dans la compagnie, car il y avait de fortes têtes qui souhaitaient à tout prix diriger notre groupe, d'un point de vue sorties, par exemple. On suivait toujours et écoutait toujours les mêmes. Mais ça ne me suffisait pas, plus. Je voulais me sentir exister, qu'on me voit, qu'on m'écoute. Alors, après quelques temps, j'ai décidé d'écrire pour moi. Quelques idées de monologues ou tirades. Mais tout était décousu. Je n'arrivais pas à écrire de théâtre. Alors, en secret, je réunissais tous mes textes, ceux dont j'étais fière, et je les envoyais sous forme de nouvelles principalement ou recueils de poèmes, à des maisons d'éditions. Après plusieurs mois, quelqu'un décida de me signer. Progressivement, je gagnais en réputation, les gens me lisaient, me rencontraient, me demandaient des autographes, me voyaient. Enfin.

J'ai été dans la troupe de théâtre pendant des années, malgré des disputes qui éclataient un peu plus souvent qu'avant. Nous avions tous aussi rencontrés un peu d'autres gens. Certains quittaient la troupe et s'éloignaient de nous, et d'autres restaient. Moi, j'avais une carrière d'écrivain, et de comédienne. J'aimais les deux, alors je me demandais parfois si je ne pouvais pas me lancer, et devenir mon propre patron, au théâtre. Si je ne pouvais pas jouer mes textes, les adapter au théâtre. Entre temps, j'avais rencontré quelqu'un, qui me disait souvent à quel point il me trouvait belle, intelligente, drôle. J'avais déjà eu des relations, mais aucune telle que celle-ci. Il me faisait rêver, il me donnait beaucoup d'attention - au début - et je croyais à tout ce qu'il me disait. J'ignorais qu'il regardait aussi les autres femmes. Qu'il me côtoyait car j'étais "connue" et plus pour ma beauté que pour mon intelligence ou mon talent, finalement. J'avais passé une grosse partie de ma vie à me sentir inférieure aux autres, à penser que je ne plairais jamais à quelqu'un de bien, à me dire que je méritais tout ce qui m'étais arrivée. Mais je savais que je valais mieux que ça. J'avais longuement travaillé sur moi-même, pour me plaire intérieurement, et extérieurement aussi. Alors, un jour, j'ai découvert qu'il était infidèle, et qu'il était avec au moins une ou deux autres femmes. J'avais déjà souffert, mais jamais je n'avais souffert d'un coeur brisé de la sorte.

Sur le moment, il n'avait pas assumé, alors il avait proposé de me ramener chez moi et d'en parler tous les deux, une fois dans mon appartement. J'avais refusé, mais il avait fini par me convaincre après m'avoir très légèrement calmée. Mais je lui avais dit qu'il était hors de question qu'on aille chez moi, et qu'il prenne le volant. Je ne lui faisais plus du tout confiance. Alors, j'ai conduis en direction d'un lac, où nous pourrions parler et, si j'en avais le besoin, hurler aussi. J'avais l'impression d'être une toute autre personne. J'avais emmagasiné tellement de colère et de haine toute ma vie, que je sentais que tout éclatait sans que je ne puisse me retenir. Alors, sur la route, nous nous sommes évidemment disputés, et je n'étais pas dans un état normal. Je n'aurai pas du vouloir conduire, vouloir monter en voiture avec lui. Il avait commencé par vouloir me calmer, mais il s'était ensuite mit à me rabaisser, et à me dire que tout ce qui arrivait était de ma faute. C'était trop. Alors, je ne sais pas comment, mais en l'espace d'un instant, la voiture avait quitté la route, et avait fini dans le lac qui longeait la route. Sur le coup, je n'avais pas comprit où nous avions atterrit. Puis j'ai ouvert les fenêtres comme je pouvais, avant de trop sombrer dans l'eau, et je n'ai pensé qu'à moi et à ma survie. J'ai tenté de sortir de la voiture en passant par la fenêtre, et je me suis laissée remonter vers la surface, puisque la voiture s'enfonçait dans le lac. Quant à lui, il n'avait pas encore réussi à sortir.

Je ne sais pas au bout de combien de temps, mais des gens avaient appelé les secours, et des pompiers m'aidèrent à sortir de l'eau. Puis, ils m'ont demandée si j'étais seule dans l'habitacle. J'ignore si c'était à cause de la colère ou de la chute, mais j'étais incapable de répondre. Alors, ils ont décidé de chercher quand même, au cas où. Puis ils ont fini par remonter à la surface de l'eau, tandis que j'étais sur la terre ferme, emmitouflée dans une couverture, à tenter de réaliser tout ce qui venait de se passer. Puis j'ai fais un malaise, n'en pouvant tout simplement plus. Je me suis réveillée quelques heures plus tard, à l'hôpital. Je réalisais alors progressivement que j'avais eu un accident. Puis, en remontant dans mes pensées, je me souvenais du pourquoi, et du fait qu'il était là, lui aussi. Dans la voiture. Alors, dès que je vis entrer deux policiers dans ma chambre d'hôpital, je leur ai demandé s'ils l'avaient retrouvé.

« Nous l’avons remonté à la surface, oui. Malheureusement, il s’était déjà noyé… Nous n’avons rien pu faire, je suis sincèrement navré. Etait-ce votre petit-ami, un ami, un frère ? »

Je ne savais pas quoi répondre, ni comment réagir. Alors, j'ai manqué d'air. Puis j'ai fais une crise de panique, qui heureusement, fut stoppée aussi vite que possible par une infirmière qui passait par là. Je relevai mon regard vers les policiers.

« Mort... Il est mort... »

L'un des policiers me regarda, avant de me reposer la question. Savoir de qui il s'agissait. Mais aucun autre mot ne sortit de ma bouche. Je suis restée une nuit et un jour de plus à l'hôpital, puis les ambulanciers me ramenèrent chez moi. J'étais seule. Seule, le coeur brisé, et le souffle coupé. Je ne savais plus ce qui était normal, ou acceptable. Le haïr, le haïr si fort que je l'avais tué. Mais, c'était un accident, et moi aussi j'avais vécu cet incident. La noyade. Mais je n'en pouvais plus. Alors, incapable de rester seule de nouveau, et n'ayant plus confiance en personne, j'ai appelé à l'aide. On m'a alors internée dans un hôpital psychiatrique pendant deux bons mois. J'avais perdu ma place dans la compagnie théâtrale, dans mon groupe d'amis aussi. Je refusais de parler à quiconque. A ma sortie de là, j'ai décidé de trouver un travail ailleurs. Alors, je me suis renseignée sur les villes d'Ecosse. L'Angleterre m'avait tuée, et m'avait fait tuer. Je ne voulais plus jamais remettre les pieds ici. Je voulais un nouveau vrai départ, ailleurs. Dans un endroit où je pourrais être libre d'être moi. Où je n'aurai pas à revivre tout ça à chaque fois que je passerai devant le fameux lac, cette fameuse route, ou en étant de nouveau avec les gens que je connaissais.

J'ai eu écho d'une ville assez particulière. Northwich. Je n'en avais encore jamais entendue parler jusqu'ici, mais visiblement, c'était un endroit étrange où les morts erraient parmi les vivants. Intriguée et espérant malgré tout que, tous les morts du monde entier ne s'y retrouvaient pas, je me suis dit que cette ville serait mon nouveau cocon. Je ne savais pas pourquoi, mais j'avais l'impression que moi aussi en y allant, je serai là à errer parmi toute âme qui vive. Mais je ne voulais pas recommencer ma vie ailleurs dans cet état psychologique et émotionnel. J'étais anéantie et j'avais l'impression que je me sentirai morte aussi longtemps que je vivrai, paradoxalement. Je devais me redonner un élan de vie, je ne pouvais pas rester comme ça. Alors, j'ai décidé de laisser parler l'enfant et l'adolescente bafouées, la jeune femme qui en avait bavé. J'ai décidé de continuer de voir un psychologue une fois après avoir emménagé là-bas, et j'ai fais quelques arrangements. Visiblement, cette ville n'était pas la seule où des phénomènes paranormaux se dressaient, et il semblait que les fantômes revenaient parmi les vivants ailleurs aussi. Mais après quelques recherches, je m'étais dit que Northwich serait un meilleur endroit pour moi. Je voulais reprendre goût à la vie. Je voulais vivre et ne plus simplement survivre. Je voulais renaître.

Je ne me cacherai plus jamais derrière mon physique. Je me raccrochais énormément à l'image que j'avais de moi, et je voulais rayonner. Je voulais qu'on me voit, qu'on me repère, et peu importe ce que quiconque penserait ou dirait à mon sujet. C'était moi, et il était plus que jamais temps de montrer que je ne me laisserai jamais plus manquée de respect. Alors, j'ai investi dans de nouvelles tenues. Des tenues dignes de célébrités arborant le tapis rouge de festivals, de galas de charité, etc. Je misais sur l'exubérant, et je ne mettais que des tenues qui me donnaient l'impression d'être importante, belle, et forte. Comme si, en me parant de la sorte, plus personne n'aurait de raison ou l'audace de se moquer ou de m'humilier. Evidemment, j'allais sans doutes subir beaucoup plus de remarques et de critiques. Mais je ne voulais plus penser à ce que le commun des mortels penserait de moi et de mes choix. J'étais enfin véritablement moi. En tous cas, de l'extérieur.

J'ai alors pris un appartement assez grand, puis j'ai progressivement découvert que je n'arrivai plus à écrire comme avant. Quelque chose s'était brisé en moi, et le talent semblait s'en être allé. Frustrée au plus haut point, je me demandais comment j'allais vivre désormais. Quel métier serait vraiment bon pour moi. J'aimais jouer sur scène, ou publier mes écrits, mais j'avais peur qu'on entende parler de mon passé. Alors j'ai décidé de ne miser que sur mon physique pour être démarquée, mais pas sur ma carrière. Je devais sembler être une personne lambda, sans ambition aucune. C'était un enfer certains matins avant d'aller travailler, et le soir avant de m'en aller dormir. Mais que me restait-il, autrement ? Je craignais et me méfiais des gens.

Les femmes majoritairement, pourraient de nouveau me montrer que j'étais peut-être née pour souffrir de leur beauté, intelligence ou de leur sex-appeal, disons-le ainsi. Quant aux hommes, je m'étais toujours sentie un peu mieux avec eux. Moins hypocrites en général, plus vrais. Mais j'avais peur d'ouvrir mon coeur à quelqu'un d'autre désormais. Avoir été trompée, et avoir fini par tuer mon ex, et avoir failli en mourir aussi... Non, c'était trop. J'espérais m'en remettre un jour, mais... je n'en étais absolument pas persuadée. Alors, en attendant, je m'occupais l'esprit au maximum, pour ne plus passer autant de temps chez moi. Je m'arrangeai pour faire autant de choses que possible, et ainsi, peut-être que je finirai par cesser de survivre dans un corps souhaitant vivre mais un cerveau qui ne voulait que mourir. Je n'aurai sans doutes jamais cru envier les morts et les fantômes de Northwich, mais c'était parfois bien le cas.